DICTIONNAIRE ELECTRONIQUE DE L'ACADEMIE NATIONALE DE PHARMACIE
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Désormais, trois fois dans l'année (1er décembre, 1er mars et 1er juillet), vous pourrez retrouver la liste des nouvelles entrées du Dictionnaire numérique, sous la rubrique "Les académiciens écrivent", sur le site public de l'Académie nationale de Pharmacie.
Dans ce cadre, les entrées des trois derniers mois sont désormais disponibles : https://www.acadpharm.org/publications/les-academiciens-ecrivent.php?id_doc=5032&rub=22&rb1=50 Mot de la semaine: Dispositif médical (DM)
Anglais : medical device
Espagnol : dispositivo medico
Instrument, appareil, équipement, matière, produit (à l'exception des produits d'origine humaine) ou tout autre article utilisé seul ou en association (avec les accessoires et logiciels nécessaires à leur bon fonctionnement), destiné par le fabricant à être utilisé chez l’homme à des fins médicales telles que diagnostic, traitement, atténuation ou compensation d’une blessure ou d’un handicap, modification d’un processus physiologique, et dont l’action principale recherchée n’est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par le métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens. Est considéré également comme dispositif médical tout logiciel destiné à être utilisé spécifiquement à des fins diagnostiques ou thérapeutiques (article L. 5211-1 du code de la santé publique).
Un dispositif médical peut-être actif ou non, invasif ou non, implantable ou non, stérile ou non.
Un dispositif médical mis sur le marché doit être conforme aux exigences essentielles qui lui sont applicables et doit être revêtu du marquage CE. Il est sous la tutelle de l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) qui coordonne, notamment, sa surveillance après commercialisation (matériovigilance).
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Lettre scientifique n°67 (extrait)
Traiter la surdité congénitale profonde par thérapie génique
Plus de la moitié des cas de surdité congénitale profonde ont une cause génétique, et les implants cochléaires sont actuellement la seule option permettant une récupération auditive chez ces patients. Traiter la surdité une fois installée par thérapie génique avec un vecteur AAV (virus adéno-associé) est par contre un vrai problème dans la mesure où, chez l’humain, (1) le développement de l’oreille interne s’achève in utero, (2) que l’audition débute à environ 20 semaines de gestation et (3) que les formes génétiques de surdité congénitale sont généralement diagnostiquées au cours de la période néonatale. C’est dans ce contexte que des chercheurs français viennent de parvenir à restaurer l’audition au stade adulte chez un modèle murin de la surdité DFNB9 due à des mutations dans le gène qui code pour l’otoferline, une protéine jouant un rôle majeur dans la transmission de l’information sonore au niveau des synapses des cellules ciliées internes. Avec une seule injection de la paire de vecteurs dans la cochlée de souris mutantes à des stades adultes il a été possible de reconstituer la séquence codante de l’otoferline par recombinaison des segments d’ADN 5′ et 3′, conduisant à la restauration durable de l’expression de l’otoferline dans les cellules ciliées internes, puis à une restauration de l’audition. Cette preuve de concept ouvre un tout nouveau champ de possibilités de traitement de la surdité par thérapie génique.
Voir la totalité de la lettre 67
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